Qu’est-ce que la durabilité ?

Durer c’est le contraire de cesser, de passer, de finir ou de mourir.

Pour l’humanité, comme pour n’importe quel organisme ou individu, durer implique de pas consommer plus de ressources que ce dont on peut disposer.

Or, l’humanité consomme chaque année davantage de ressources que la Terre n’en produit. Le tableau suivant présente, pour les principaux pays, le nombre de Terres nécessaires si toute la population vivait de la même manière :

Consommation annuelle des ressources de la Terre

Ainsi, il faudrait 5 Terres si toute l’humanité vivait comme les américains et même 1,7 Terres pour un terrien moyen. Selon ce tableau, seuls les indiens consommeraient moins que ce que produit la Terre.

A l’évidence une telle situation n’est pas durable.

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Le jeu des conférences :

Pour tenter d’en finir avec la surexploitation de la Terre, mille conférences, COPs, colloques ou rencontres nationales ou internationales ont été organisées depuis des décennies. Toutes furent suivies d’engagements généralement peu tenus et, par conséquent, par très peu de résultats.

Pourquoi ? Parce que le problème a toujours été mal posé.

Si un problème bien posé est à moitié résolu, un problème mal posé est insoluble :

Derrière la phraséologie politico-scientifique, la question réellement posée par les organisateurs de ces conférences est :

« Comment continuer à vivre en changeant le moins possible ? »

Alors que la seule question à poser est :

« Comment vivre en harmonie avec la Terre et l’univers ? »

Cette question n’est jamais posée, parce que les réponses bousculeraient de fond en comble la pensée et le mode de vie dominants.

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Quelle est la pensée dominante ?

La pensée dominante, l’opinion que les élites d’une société partagent avec la majorité de la population a évolué au fil des millénaires.

Il y a quelques milliers d’années la pensée dominante affirmait que la Terre était plate. Ensuite, après l’avoir reconnue sphérique, on l’a affirmée au centre de l’univers et l’église a condamné ceux qui prétendaient le contraire. Aujourd’hui, on reconnait qu’elle est une parmi des milliards, mais on ne la conçoit que comme une masse de matière.

Représentation symbolique de l’évolution de la pensée dominante de l’humanité

C’est la dernière erreur qu’il va falloir dépasser : la Terre n’est pas une masse de matière, mais un être vivant et pensant, à la fois partie et tout d’un Univers vivant et pensant, pour laquelle l’humanité est une espèce endémique d’insectes ravageurs.

Loin d’être livré au hasard, comme l’ont imaginé certains scientifiques, l’Univers est régi par des lois d’une extrême précision que la psychologie transpersonnelle, les neurosciences, la physique quantique et les expériences d’ultra conscience permettent de connaître.

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Accéder à la connaissance de l’Univers ?

Nous devons passer de la croyance en un univers de matière à la connaissance d’un Univers d’intelligence. Il faut pour cela répondre à la question élémentaire qui n’est jamais posée : Qui sommes-nous ?

La réponse est que nous sommes une partie de l’univers. Mais on ne peut comprendre la partie en ignorant le Tout. Ainsi, on ne peut comprendre à quoi sert un carburateur si l’on ignore ce qu’est un moteur à explosion et on ne peut comprendre à quoi sert une barre de mémoire si l’on ignore ce qu’est un ordinateur.

De même, l’on ne peut comprendre ce qu’est notre Terre si l’on ignore l’ordre universel. Mais c’est pourtant ce que prétend faire la pensée dominante des politiques, scientifiques et fonctionnaires qui organisent les conférences.

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